terça-feira, 24 de setembro de 2013

ENFANTS DU DIABLE AU CONGO


Certaines églises dans le pays du Congo agissent très mal, en pratiquant des actes de cruauté envers les enfants. Cet acte abominable d'encourager les parents à abandonner leurs enfants, en les accusant de sorciers est une aberration. Cependant, nous devons reconnaître l'église chrétienne pour promouvoir la pratique de l'abandon des enfants, il est dans la culture populaire du Congo. La littérature chrétienne du premier siècle montre que le christianisme a combattu ce genre de pratique est également courante dans l'empire romain. Cette vidéo m'a ravie quand un garçon a dit que sa mère l'a abandonné parce qu'elle a épousé un homme qui avait de l'argent, et le garçon a dit que sa mère ne l'aimait pas depuis qu'il est né. Regardez la vidéo et à cri ... (Revue de Scribe: Valdemir Mota de Menezes)


--------------------------------------------------------

En RDC, les “enfants du diable” se retrouvent à la rue

Le 14 novembre dernier a été diffusé sur France O le documentaire “les Enfants du diable”. Retour sur ces enfants congolais, confrontés à la force des croyances et à la précarité de leurs familles, à qui Slateet le Nouvel Obs consacrent deux longs articles.

Désenvoutement d’un enfant “sorcier” © Gwenn Dubourthoumieu. Tous droits réservés
«C’est maman qui m’a chassé. Parce que je mangeais trop. Je réclamais. On m’a injurié et frappé avec un bâton pour que je dise que j’avais la sorcellerie. Maman m’a amené à l’église de Bima [église évangélique de la commune de Bumbu, ndlr]. Là, on a dit que j’étais un sorcier. On m’a mis de l’huile sur les yeux pour me délivrer. Mais quand on est rentrés à la maison, maman a pris mes habits et m’a dit de partir, que j’étais un sorcier.»

Sankas, 13 ans,  est un de ces “enfants du diable” de la capitale congolaise qui vivent dans la rue après avoir été accusés de sorcellerie et chassés par leurs familles. Selon Slate, ils seraient entre 30 000 et 50 000 à se retrouver à la rue, contraints à mendier, à se prostituer pour survivre. Ou à travailler dans les mines de diamants, soumis au risque de finir enterrés vivant.
En cause, l’explosion démographique, la précarité croissante mais surtout la prolifération d’ Églises et de prophètes locaux qui “encouragent un véritable nettoyage social en fournissant une caution spirituelle. Ils s’appuient sur la croyance en la sorcellerie pour faire face aux préoccupations des familles confrontées à la précarité “. (Slate)
“Papa et maman m’ont chassé à coups de machettes de la maison. On me disait que j’étais possédé par le diable”, explique un enfant de dix ans.
“Désenvoutement” des “enfants du diable”
Mais parfois, les parents font appel à des intercesseurs, chargés de désenvouter les enfants. Les enfants deviennent alors la cible de rituels de différentes sortes. Exaucé, 13 ans, le raconte à la journaliste de Slate:
«Quand ma grand-mère est morte, nous sommes allés à l’église de mon grand-père pour le deuil. Le pasteur m’a désigné. Il a dit que j’avais mangé ma grand-mère. Ils m’ont gardé enfermé à l’église avec des cordes aux pieds et aux mains. Je ne voyais pas dehors. On faisait le jeûne pendant trois jours [méthode courante qui a pour objectif «d’affamer le sorcier qui est en eux», ndlr]. Puis on prenait la purge: un litre d’huile de palme à avaler. On nous mettait dans les yeux une eau qui nous faisait pleurer [de l’eau salée mélangée à des herbes, ndlr]. On me versait la bougie fondue sur les pieds et le front. J’ai fui pour retrouver ma famille. Ils m’ont battu pour que j’avoue [c’est-à-dire pour qu’il accepte qu’il est sorcier, afin qu’on le délivre, ndlr]. J’ai fui dans la rue.»
L’accusation de sorcellerie est illégale. Un tribunal a même été mis en place en 2011 pour faire respecter les droits de l’enfant. Mais malgré cela, “aucune mesure réelle n’est prise pour faire appliquer la loi et poursuivre pasteurs et parents”. De plus, peu d’enfants sont en contact avec les associations. (Slate)
Mais certains pasteurs tentent de faire évoluer les croyances, en prenant la défense de ses “enfants sorciers”. Ils mènent depuis deux ans une campagne de sensibilisation.
Pour Jean Monzambe, pasteur de l’Eglise du Christ au Congo, «ces milliers d’enfants accusés de sorcellerie ne sont que des boucs émissaires de la société. Frappées par le chômage, le deuil, l’accident, la pauvreté…, des familles trouvent à travers eux, avec la bénédiction des pasteurs, une échappatoire à leurs malheurs.»(Slate)

Nenhum comentário:

Postar um comentário